Photo et Photoshop

Rappel : Photoshop est un logiciel de retouche, de traitement et de dessin assisté par ordinateur édité par Adobe. Il est principalement utilisé pour le traitement de photographies numériques, mais sert également à la création d'images. Reconnu aussi par les infographistes professionnels à travers sa puissante galerie de filtres et d'outils graphiques performants, il est maintenant enseigné dans les plus grandes écoles, instituts des Beaux-Arts et utilisé par une grande majorité des studios et agences de créations.


Voici donc une photo retouchée dans Photoshop, le but étant de transformer un bâtiment ou une maison en une image digne d'un film d'horreur. Cette image est remplie de petits détails qui ensemble, donnent cette atmosphère particulière... Je vais donc vous donner les principales étapes de ma manière de travailler et vous découvrirez ensuite la photo d'origine.
- La première étape est de détourer le ciel.
- Une petite balance de courbe permet d'assombrir certaine zone et de marquer un meilleur contraste.
- Ajout de cassures qui donnent un petit coté abandonné.
- Ajout d'ombres sur certaines parties et de salissures sur l'ensemble du bâtiment.
- Ajout du ciel pour un décor un peu plus terrifiant que celui de la photo de basse.
- Ajout de quelques touches de végétation qui permettent, de manière discrète, de renforcer l'effet lugubre de l'ensemble.
- Quelques cassures de vitres sont toujours les bienvenues.
- Vient alors l'ajout de brume (attention de ne pas abuser de cette dernière).
- Et terminer le tout par l'ajout d'un filtre froid.

Et voici comment passer d'une photo de la vie quotidienne, à un lieu des plus inquiétants.
W.N.


Voici la photo d'origine : 



ILOVEDUST


ilovedust est une boutique de design graphique, leurs studios sont situés à Londres. Ils réalisent du graphisme, du design, de l'illustration, des annimations... Ils créent un design frais et innovant.
voici quelques unes de leurs réalisations et concepts :

campagne de pub Nike







packaging







illustrations




animations


Je vous invite à découvrir leur site pour une meilleure vision 




La crèche "Digue Dondaines", Lille

© Atelier 9.81 et Corpus Studio, photo dr.

S’inscrivant dans le grand projet d’Euralille, elle a été réalisée par les architectes de l’Atelier 9.81 en collaboration avec les graphistes du Corpus Studio. Logée en rez-de-chaussée, elle propose un espace lumineux, largement ouvert sur la ville, tout en préservant l’intimité nécessaire à la vie qui s’y déroule. Une façade entièrement vitrée a été mise en œuvre, support d’une signalétique graphique et ludique, permettant de deviner plutôt que voir l’intérieur de la crèche.

Le plafond, composé de disques blancs de diamètres variés épousant les altimétries, crée un paysage étonnant pour l’éveil des enfants, et des ondulations, se retrouvant au niveau du sol où une résine souple a été mise en œuvre, suivent une série de courbes douces invitant à divers usages.

ZOOM

extrait du portfolio :









La marque de ma vie ?
vidéo :

Dexter logo et générique

Synopsis

Expert en médecine légale spécialisé pour l'analyse de traces de sang dans la police le jour, tueur en série la nuit, Dexter Morgan n'est pas exactement un citoyen américain comme les autres. Il porte, en effet, un lourd secret. Traumatisé dans sa plus tendre enfance puis recueilli par un officier de police de Miami, il se dit incapable de ressentir la moindre émotion. Incapable... si ce n'est lorsqu'il satisfait les pulsions meurtrières que son père adoptif lui a appris à canaliser : de fait, Dexter ne tue que les autres tueurs qui sont parvenus à échapper au système judiciaire, afin de protéger les innocents. Dexter se pose donc comme un véritable justicier de l'ombre, et bien que sa soif de tuer lui pèse, il parvient à mener une existence relativement normale et à sauver les apparences auprès de ses collègues, amis et petite amie...


double sens du générique très intéressant


Kasheeda, nouveau système d'impression de typo en 3D.

La compagnie hollandaise Freedom Of Creation, spécialisée dans les technologies d’impression en 3D, vient de mettre au point, en collaboration avec Yara Khoury et Melle Marteau, la première police imprimée en volume accessible au grand public.


Baptisée Kasheeda, elle dispose d’une version latine et arabe. Grâce à un simulateur sur internet, le client peut composer un texte, un mot ou un acronyme et commander sa sculpture qui sera, par la suite, livrée partout dans le monde.

exemple de produit réalisé par  Freedom Of Creation











Ivy noise


« Ivy noise » est une série d'installations réalisée par les artistes italiens Daniela Di Maro et Roberto Pugliese. S’agrippant aux murs en imitant le modèle de croissance du lierre, elles sont constituées de fils noirs et de haut-parleurs. Equipées également de petits micros, elles capturent les sons environnants, les reproduisent et les transforment, créant ainsi un paysage sonore naturel et artificiel.


Retrouvez la vidéo de présentation sur le lien suivant : http://bit.ly/g6az7W

Le design, élément majeur de l'évolution de la presse en ligne

Professionnels de la presse, designers et étudiants d’e-artsup étaient réunis le 14 décembre au cinéma Mac-Mahon à Paris, autour du thème « la Machine à écrire à l'iPad… Le design de la Presse en ligne ». Ensemble, ils ont réfléchi à l’avenir de la presse en ligne et de la place prépondérante du design dans l’évolution en cours. 

Parmi les intervenants : Ludovic Blécher, directeur et rédacteur en chef de libération.fr, Michel Chanaud, designer graphique et directeur de la publication d’étapes: , Jean-Louis Frechin, architecte et designer interactif, dirigeant de l’agence NoDesign et spécialiste des objets intelligents et communicants, Etienne Mineur, designer Interactif, responsable du labo design interactif à e-artsup et cofondateur d’Incandescence et des éditions volumiques, Geoffrey Dorne, designer graphique indépendant dans l’édition et le web et chercheur à l’EnsadLab de Paris, Peter Gabor, typographe et directeur d’e-artsup et Antoine Bueno, écrivain "prospectiviste", chroniqueur télé (Paris Première, LCI, Cap 24, France 2) et enseignant en littérature (autour du thème de l'utopie) à Sciences Po.
Les participants se sont accordés sur plusieurs grandes tendances de la presse en ligne. Parmi celles-ci : multi-modalité, scénarisation, polyvalence, exclusivité et extension…  Beaucoup de changements sont intervenus ces dernières années dans l’univers des médias, avec notamment l’irruption rapide de nouveaux médias et supports : Twitter, Wikileaks, l’iPhone et ses applications, puis l’iPad... La multiplication et la généralisation de différents appareils, orientés vers la mobilité, véhiculent une masse importante d’informations sous différents formats. Cela bouleverse les usages : l’iPhone est par exemple utilisé comme un outil d’alertes par de nombreuses personnes.


Mettre en scène
Dans un contexte d’augmentation de la masse d’information, la manière de la traiter et de la filtrer occupe une place prégnante. On passe ainsi d’une économie de l’information à une économie de la transformation. La mise en scène de l’information est donc devenue cruciale. Une information ne va plus tant tirer sa valeur ajoutée de son contenu informatif que de sa mise en valeur, qui va lui permettre de faire appel aux émotions du lecteur. Interactions entre le contexte, le contact, le contenu, il faut désormais capter l’attention dans ce monde d’hyper-flux et d’hyper-sollicitation, afin de créer une relation de fidélité, de confiance avec les lecteurs. Le design fait partie de ces atouts qui font la différence.
Nouveaux médias ?
 
De nouvelles formes de médias se développent. Le modèle de Wikileaks est celui de la seule mise à disposition des documents, par opposition à la transformation et à la mise en scène de l’information. Sur Flipboard, une sorte de « magazine social » pour iPad, la mise en page est automatiquement générée par des algorithmes à partir d’une remontée de flux personnalisée par l’internaute.
Les pratiques des journalistes changent également : ils doivent mettre en place une stratégie d’écriture différente selon les supports. Certaines compétences viennent s’ajouter au savoir-faire initial, comme celle de développeur ou de designer.



Nouveaux modes de lecture
Le Web a transformé progressivement la nature de l’information : alors qu’elle était délivrée de manière unilatérale à l’origine, le Web 2.0 l’a rendue multilatérale. L’internaute est amené à produire de l’information autant qu’il en consomme. Le journaliste devient une sorte de méta-journaliste qui prend des informations et les restitue à sa manière. Le commentaire de l’information devient essentiel. Les modes de lecture changent également. Et une lecture qui amène à privilégier l’intelligence visuelle sur le texte commence à se développer.
 Face à la multiplication des outils de présentation, se pose le problème de la pertinence du support par rapport à l’information : quelle information sur quel support et quand ? Ainsi l’idée de continuité, d’articulation entre les médias se précise : sur quoi publier l’information et pourquoi ? La mise en forme de l’information offre deux possibilités : soit une mise en forme particularisée par support, soit une unité formelle adaptable aux différents supports.

Le financement de la presse en ligne
Les problèmes de financement rencontrés par la presse en ligne ne datent pas d’aujourd’hui. Actuellement, la presse développe des logiques d'abonnement premium à côté de services gratuits : la partie premium donne accès à des contenus complémentaires. La presse essaie également de se diversifier au maximum en offrant des services déclinés différemment selon chaque media.
 Internet tend à se répandre partout : rapidement, les objets et les villes devraient devenir à leur tour intelligents, avec la multiplication des objets communicants. Par exemple, Eurodisney a créé une application qui fluidifie l’usage du parc francilien en donnant de l’information sur le temps d’attente de chaque attraction. L'information devient le centre névralgique du fonctionnement de la cité.
De nouveaux métiers et de nouvelles compétences en correspondance avec ces mutations vont être amenés à se développer. Parmi ces tendances, l’enrichissement du travail du journaliste, pour lequel les compétences en programmation et en design vont constituer une valeur ajoutée de plus en plus recherchée et la spécialisation du designer sur le Web, avec l’extension des formations adaptées, comme celles que proposent e-artsup.